Ainsi font ailleurs
Selon un article de Bénévent Tosseri,
paru dans le journal la Croix du 28.09. 2011, dont le titre est « En Isère,
les catholiques redécouvrent les communautés de base », le diocèse de Grenoble-Vienne, à travers une
rencontre des représentants des différentes paroisses veut revoir la manière de
construire l’Eglise de demain.
Les faits sont là, le diocèse de
Grenoble « ne compte plus que 56 prêtres de moins de 75 ans, contre 133 il y a
dix ans » ; conséquence,
l’évêque, « vient de nommer 3 jeunes prêtres dans le
Haut-Grésivaudan contre 8 voilà encore 6 ans, seules 3 églises auront une messe
dominicale » rapporte l’auteur de l’article. Dans un temps qui n’est pas trop lointain on comptait encore
« 560 paroisses » écrit-il.
Que faire ? Se voiler la face et attendre, ou bien
ouvrir les yeux et regarder dans toutes les directions les signes d’un appel au
changement pour vivre sa foi chrétienne dans un monde qui bouge dans tous les
sens.
Parmi les présents de la réunion,
une chrétienne d’une paroisse « qui n’a plus de prêtre depuis la
rentrée » dit ceci : ce n’est pas si grave si nous n’avons pas une
messe tous les dimanches,…mais il est indispensable de nourrir notre foi, en l’ancrant dans
un échange autour de la Parole de Dieu et
un autre dit
« n’allons pas chercher des prêtres au bout du monde pour boucher les
trous ».Un proverbe rwandais dit à peu près
ceci : « ce qui vient d’ailleurs attend que la pluie ait
cessé de tomber ». Au risque de s’engouffrer dans un parallèlisme
à tout casser, comment faire pour que nos communautés soient vivantes à notre
niveau local, dans notre paroisse, dont la situation n’est pas éloignée de ce
qui vivent nos frères et sœurs du diocèse de Grenoble…nous ne sommes que deux
…là où il y avait au moins 17 prêtres ?
P. Marcel
Semaine du 16 au 23 octobre 2011